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Abus sexuel des enfants : ce qu'il faut savoir

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par Janet Pace, clinicienne, Faces of Hope Foundation

On estime qu'une fille sur quatre et un garçon sur six subiront des abus sexuels avant l'âge de 18 ans. Les abus sexuels sur enfants sont le plus souvent perpétrés par une personne connue et de confiance de l'enfant et de sa famille. Les enfants ayant des déficiences intellectuelles et/ou développementales sont 3 à 8 fois plus susceptibles d'être maltraités. L'abus sexuel pendant l'enfance est considéré comme un événement indésirable de l'enfance (ACE) et les conséquences peuvent être dévastatrices.

Les survivants d'abus sexuels sur des enfants ne divulguent pas toujours ce qu'ils ont vécu pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • Être menacé ou soudoyé par son agresseur 
  • Peur d'être blâmé et d'avoir des ennuis 
  • Peur qu'on ne les croie pas
  • Peur que l'agresseur puisse leur faire du mal ou leur faire du mal
  • Peur que leur divulgation ne perturbe la dynamique familiale 
  • Peur d'être enlevé à sa famille
  • Peur de contrarier leur soignant non agresseur. 

Les agresseurs utilisent des tactiques de manipulation subtiles et graduelles qui s'intensifient au fil du temps à mesure qu'ils renforcent la confiance avec les enfants et les gardiens. Visite https://www.nationalcac.org/wp-content/uploads/2018/02/CSA-Perpetrators.pdf pour en savoir plus sur la façon dont les agresseurs utilisent des stratégies et des astuces pour garder les enfants silencieux et éviter de se faire prendre.

Étant donné les raisons pour lesquelles les enfants évitent de divulguer leurs abus, il n'est pas étonnant que les abus sexuels sur les enfants ne soient pas signalés. De nombreux survivants d'abus sexuels d'enfants gardent leurs antécédents d'abus cachés jusqu'à l'âge adulte. Par conséquent, il est important d'agir sur les divulgations d'abus dès qu'elles se produisent. 

Si vous êtes un parent ou quelqu'un qui travaille avec des enfants à quelque titre que ce soit, il est important de savoir comment réagir si des abus sont suspectés ou divulgués. Les conversations impliquant des allégations d'abus doivent toujours être traitées avec précaution.

Voici quelques points à retenir lorsque l'abus est divulgué :

  • Restez calme, même si vous êtes choqué et contrarié. La perte de contrôle peut amener l'enfant à se fermer et rendre plus difficile pour lui de divulguer les informations nécessaires pour agir.
  • Faites savoir à l'enfant que l'abus n'était pas de sa faute
  • Remerciez l'enfant de vous l'avoir fait savoir et félicitez-le pour sa bravoure.
  • Prenez des mesures immédiates pour séparer l'enfant de son agresseur.
  • Signalez immédiatement l'abus au CPS et/ou aux forces de l'ordre et attendez d'autres instructions. 
  • Ne promettez pas à l'enfant que vous ne le direz pas. Vous pouvez dire que vous devrez le signaler à quelqu'un qui comprend et aide les personnes ayant ce type de problème.
  • Ne blâmez jamais ou ne faites jamais honte à l'enfant ou ne lui dites pas de le reprendre, même si vous craignez les conséquences.
  • Ne posez pas à l'enfant des questions détaillées ou orientées sur l'abus ; cela pourrait contaminer une enquête potentielle. Si vous avez besoin de recueillir des informations supplémentaires, limitez-les au minimum et ne posez que des questions brèves et ouvertes (c.-à-d. « Parlez-moi de… » ou « Que s'est-il passé ? »). 
  • Ne confrontez pas l'agresseur et ne discutez pas des allégations avec vos amis et votre famille.

La recherche montre que la guérison a tendance à être plus rapide pour les enfants et les adolescents dont les parents et les soignants les soutiennent et les croient. Il y a des professionnels dans la plupart des communautés qui sont formés dans ces situations et qui sont prêts à aider. Dans l'Idaho, la maltraitance des enfants peut être signalée 24h/24 et 7j/7 en appelant le 2-1-1 ou le 1-855-552-5437 ou en contactant les forces de l'ordre locales.

Sources et informations complémentaires :

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